le papier-peint aux étoiles fluorescentes de Klima
Klima, alias Angèle David Guillou est une jeune auteure inteprète française vivant et travaillant à Londres. Je viens de découvrir son album éponyme (loués soient les disquaires locaux quand ils ont survécu) et je suis immédiatement tombé amoureux de cette musique atmosphérique, aux subtils arrangements.
J’ai choisi dans l’album ma chanson préférée fluorescent stars dans laquelle Angèle rêve dansson lit en fixant les étoiles fluorescentes du papier peint de sa chambre londonienne alors que ses amis sont en train de prendre un pot dans le pub voisin. Et cela de me remémorer une nuit semblable à Brewster Gardens, près de Shepherd’s Bush, il y a bien longtemps. J’ai donc peint un petit format à l’aquarelle, décrivant Angèle et son papier peint multicolore. J’ai aussi reproduit le poème ci-dessous et ajouté un podcast qui vous permettra de vous faire une idée (voir sa page myspace pour d’autre extraits). N’oubliez pas d’acheter ce joli disque en cliquant sur le lien amazon link ou mieux encore en vous rendant chez votre disquaire le plus proche.
La page myspace d’Angèle est visible à l’adresse : http://www.myspace.com/contactklima et voici la critique dithyrambique et méritée qu’elle a eue dans le Sunday Times :
» Breaking Act’ in the Sunday Times KLIMA
Qui est-elle ?
Une musicienne française basée à Londres, Angèle David-Guillou. Son premier album éponyme vibre d’atmosphères obsédantes, de textures étranges, de paroles sur la solitude parmi la multitude – moitié pop de chambre, moitié électronique sépulcrale, il est parsemé de belles voix, alternant entre intimité et distanciation. Pour les fans de Cocteau Twins, Björk, the Knife, Sol Seppy, Hanne Hukkelberg et Cathy Davey, des morceaux tels que Fluorescent Stars, Her Love Is Happy et Neverending sont comme la bande-son d’un journal intime dont l’auteur erre dans une ville étouffante, observant les autres et, surtout, elle-même avant de rentrer chez elle pour tout écrire et mettre en musique. L’album d’été parfait pour les personnes qui aiment la musique quand elle est un peu folle.
Dan Cairns
Extrait du Sunday Times
29 avril 29 2007
It’s Saturday night and I don’t want to go out
I’m staying in bed, watching the stars on my wall
my friends are in a bar
drinking beers and telling jokes
I’m here on my own,
counting the stars
so many of them
my eyes are closing.
1, 2, 3, 4 hundred
the noise from the street
is coming to my ears
but they have decided to be deaf tonight
concentrate on the stars
so many of them,
my eyes are closing
so many of them,
1, 2, 3, 4 hundred.
- Un après midi à Auvers avec Vincent Van Gogh - août 10, 2023
- Plans cassés ou débullés : de la Hollande à Versailles - août 3, 2023
- Les 37 ponts de Paris - juillet 20, 2023
Related posts
