Plans cassés ou débullés : de la Hollande à Versailles
J’adore les « angles hollandais » dans les photographie. Enfin c’est ainsi qu’on les nomme en anglais, car en français, on appelle cela des « plans cassés ou débullés ». Je ne sais qui est responsable pour le choix de ce vocable mais il mérite aisément une médaille.
Plans cassés ou débullés : de la Hollande à Versailles
C’est une façon différente de cadrer les photos et cela apporte un peu de variété. Souvent, on veut prendre une photo et on se demande s’il faut en faire un portrait ou un paysage. Cela n’offre pas beaucoup d’options, mais rassurez-vous, il existe des solutions de rechange. C’est là que les angles classés entrent en jeu.

Angles cassés et tulipes hollandaises
Ci-dessus, une version d’une inclinaison hollandaise, fort à propos, avec des tulipes au premier plan. Rien à voir avec les Pays-Bas, cependant, la photo a été prise à Versailles. À l’arrière-plan se trouve la cathédrale Saint-Louis, qui date du XVIIe siècle. (note : la photo n’a pas été retouchée du tout ; les couleurs, le cadrage et l’équilibre de la lumière sont entièrement naturels).

Les angles hollandais, Dutch Tilts ou encore angles cassés, sont des plans dans lequels la caméra (ou l’appareil photo) est inclinée d’un côté de sorte que les lignes verticales forment un angle avec le cadre. Cela peut paraître anodin, mais c’est ce qui a valu son Oscar au troisième homme, le chef-d’œuvre de Carol Reed (voir ci-dessus).

Pour reconstituer l’image ci-dessus, il faudrait pencher la tête de l’autre côté (à droite) car les escaliers de Champigny sont presque verticaux. Dans ce cas précis, je n’aurais pas pu faire entrer les escaliers dans l’image sans cette technique.

« Les Galeries royales de Saint-Hubert ont été conçues par le jeune architecte Jean-Pierre Cluysenaar, bien décidé à balayer un dédale de ruelles mal éclairées entre la rue du Marché aux Herbes/Grasmarkt et la rue Montagne aux Herbes Potagères/Warmoesberg et à remplacer un espace sordide où la bourgeoisie ne s’aventurait guère par une galerie marchande couverte de plus de 200 m de long. ‘ Source.

La pêche à la ligne dans la Seine équivaut, selon moi, à un suicide. A moins que ces personnes ne fassent cela que pour s’amuser et blesser de pauvres animaux sans défense. Comme l’homme peut être cruel ! Vous remarquerez l’inclinaison visant à capturer les escaliers dans le coin inférieur droit de la photo.



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