Rue Hallé : La villa hallé en aquarelle dans toutes ses étapes
Et voici la nouvelle aquarelle de la rue Hallé dans le quatorzième, annoncée précédemment. Je livre ici, en brut de fonderie, le premier crayonné. Le sujet en est la villa Hallé, prise depuis la fenêtre de la nouvelle maison d’architectes du 38 bis rue Hallé que l’on peut encore visiter.
Rue Hallé : La villa Hallé en aquarelle dans toutes ses étapes

C’est un petit format (17 cm x 12 cm pour le dessin uniquement, sur une page de taille standard 18 cm x 26 cm sur papier Arche grain torchon 100 % coton sans acide) destiné à rentrer dans un cadre cartonné existant.

(photo ci-dessus : le travail de précision se fait au pinceau en poil synthétique, moins fort en réserve d’eau que les véritables pinceaux à aquarelle, mais indispensable pour les petites surfaces)
Première phase d’aquarellage

Voici ci-dessus la première version de l’aquarellage de cette pièce. Certains éléments y sont restés en blanc afin d’évaluer ultérieurement les meilleures couleurs à y associer. Les éléments très sombres les ombres chinoises (notamment l’arbre sur la droite) qui seront peints à la sépia seront coloriés dans la phase deux. À ce stade, je n’ai pas encore décidé de rehausser ou non certains éléments de l’aquarelle à l’encre de Chine.
Photo ci-dessus, travail sur les finitions dans une des dernières phases du travail. En dehors du pinceau synthétique pour les détails, j’utilise exclusivement les pinceaux à aquarelle Raphaël et en particulier, pour les grandes et très grandes surfaces, les superbes pinceaux aqualine qui ne font pas mal aux doigts, car le bas du pinceau est recouvert de caoutchouc très confortable.
2e phase
Voici maintenant la deuxième phase de l’aquarellage de la villa Hallé, où les blancs ont été remplis, à quelques exceptions près. On n’a pas encore à ce stade rentré les ombres. J’ai ajouté aussi à ce stade les touffes d’herbe sur le pavé de la villa. L’arbre a été colorié, et j’ai foncé les toits quelques fois en plusieurs couches de peinture. dans ma technique, jamais de mélanges de couleurs sur la palette (c’est un parti pris qui me permet de préserver la pureté des couleurs d’origine. j’utilise peu de teintes différentes, en aquarelles en tube exclusivement, de préférence Lefranc & Bourgeois, quand on arrive encore à les trouver ce qui est rare, sinon Winsor & Newton ou Dailer Rowney et exceptionnellement Van Gogh).
La touche finale sur la rue Hallé
Et pour finir, ci-dessus, la troisième et dernière phase de cette aquarelle. Dans cette phase, les touches finales sont ajoutées, les couleurs assombries dans les arbres de gauche (afin d’atténuer une tache trop claire au milieu) en superposant les couleurs en plusieurs couches. Comme je refuse les mélanges sur la palette, toutes les associations se font directement sur la feuille, soit dans l’humide, soit après séchage. En principe, les associations de couleurs se font du clair vers le foncé, ce qui est la méthode classique, mais il m’arrive souvent de faire l’inverse.
Il m’arrive également d’estomper après séchage. Il n’est pas vrai que l’aquarelle n’est pas retouchable. On entend souvent cet argument, mais c’est en effet plus difficile de retoucher la peinture à l’eau que la peinture à huile. Il n’est pas vrai non plus de dire que la peinture à l’eau est plus facile. Et d’ailleurs, cela ne veut rien dire tant il existe de techniques. Il m’arrivait souvent — surtout au début de ma pratique — de rehausser les aquarelles à l’encre de Chine, mais je le fais moins ces temps-ci.
Il n’est pas impossible que j’y revienne cependant.
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