Les moins détestées de mes photos préférées sur Flickr
Un proverbe anglais prétend que la beauté, est dans les yeux de celui qui regarde. J’ai commencé à rassembler une liste de mes photos préférées les plus aimées sur Flickr et le résultat n’est pas celui que j’attendais. Lorsque je la compare à ma propre liste de photos préférées sur ma page de profil Flickr, je me rends compte qu’elles sont complètement différentes.
Les moins détestées de mes photos préférées sur Flickr – Yann Gourvennec photographies
Chacun son goût, comme le veut le dicton. En découvrant ce classement, j’ai eu envie de fournir quelques explications et, le cas échéant, montrer mes photographies préférés à côté des vôtres.

Le cauchemar d’un homme est le rêve d’un autre homme.
Une personne sans voix au cœur des plans d’une autre
Rupert Hine – Jeannette Obstoj – Waving not drowning
Je ne suis pas d’accord
La vue ci-dessus du Val de Grace à Paris n’est pas mauvaise mais c’est la photo que je préfère le moins de cet endroit. Vous savez comment c’est, vous postez des photos en ligne, » au cas où… « , et vous n’y réfléchissez jamais, même si vous devriez. Je préfère de loin la photo ci-dessous. C’est peut-être parce que je passe devant ce bâtiment presque tous les jours, je sais ce qui se cache derrière cette forme floue.
Pourquoi prenons-nous des photos?
Et encore, je lui préfère le tilt-shift. La mise au point, comme dans l’image ci-dessus, est un peu erratique et peut-être que c’est ce qui la rend plus intéressante.
Mais surtout, cela suscite des questions sur la raison pour laquelle nous prenons ces photos. Documenter un vieux bâtiment classé comme l’ancienne abbaye d’Anne d’Autriche, c’est bien, mais ce n’est peut-être pas si utile.
Je subodore que cela a été fait des milliers de fois. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas le faire, mais trouver un nouvel angle est certainement plus stimulant.

J’aime beaucoup la photo ci-dessus. C’est agréable de voir un couple de personnes âgées comme celui-ci lors d’une promenade tranquille par un chaud après-midi de mai. Ce jour-là, il y a plus de 10 ans – le temps passe vite – je portais mon appareil photo pour un concert. J’ai vu ces deux personnes se balader au bord de la rivière et j’ai fait comme j’ai pu avec les rayons du soleil qui étaient positionnés juste où il ne fallait pas.
Pas les meilleures conditions pour une photo
En effet, celui-ci était placé juste au-dessus de nos têtes comme le confirme les ombres des personnages. Probablement les pires conditions pour une photo.
J’ai quand même réussi à prendre un cliché décente et le filtre sépia que j’ai choisi en post-production ajoute un peu de nostalgie. Je ne suis pas mécontent de cette photo, même si je ne la traiterais pas de cette façon maintenant. Et je me débarrasserais probablement de cette chose brunâtre (un parterre de fleurs ?) sur le côté gauche.
Passons à la photo suivante, ci-dessus. Une photo qui a une histoire. Elle a été prise pendant l’un des interminables confinements de 2020. En mai de cette année-là, nous avons eu beaucoup d’orages. Alors que j’étais coincé dans notre appartement sans vraiment pouvoir prendre de photos, une idée m’est venue à l’esprit.
J’ai descendu les escaliers juste après une grosse averse afin de photographier les roses dans les parterres de fleurs juste devant notre immeuble.
Après la pluie
Équipé de mon objectif préféré macro Nikon 105 mm, je me suis ensuite mis à mitrailler. Je ne suis pas mécontent de cette série photo, et surtout de celle-ci qui a survécu à la sélection. Mais je mentirais si je disais que c’est ma préférée. Ma photo de rose préférée est sans doute celle que j’ai prise en mai 2019 dans la célèbre roseraie de Laÿ les roses, dans le sud de Paris. La voici pour vous être agréable. Je m’en sers de fond d’écran et je ne m’en lasse pas.

Néanmoins, il est amusant de constater que ce confinement, si peu propice à une bonne photographie, a donné lieu à l’une de mes photos préférées sur Flickr.
Pas si folles ces îles Scilly

Concernant la photo ci-dessus, prise au large de l’île principale de l’archipel des îles Scilly, je suis tout à fait en phase avec mes lecteurs.
C’est en effet l’une de mes photos préférées. Je n’ai pas beaucoup réfléchi à celle-ci, pourtant. J’étais dans un bateau et j’essayais de garder l’équilibre en faisant ce que je pouvais pour ne pas être jeté par-dessus bord par l’une des vagues furieuses qui léchaient les bords de ce récif. Un jour où la météo était calme pourtant, vous imaginez ce que cela doit donner par jour de gros temps.
Pas étonnant que cet archipel soit un des plus dangereux de la région et qu’il ait été témoin d’innombrables naufrages.
L’objectif flou qui fait de belles photos
Le bateau n’arrêtait pas de bouger, j’étais transi de froid et je m’agrippais au massif D810 équipé de son lourd objectif 24-70 mm f/2.8. L’objectif « flou-qui-fait-de-belles-photos » . Flou car je l’ai acheté d’occasion et il n’est pas équipé de la fonction réduction des vibrations (VR). Rétrospectivement je me rends compte que cela n’a plus d’importance car je n’en ai plus besoin avec mes nouveaux appareils photo, le D850 et le Z7, car Nikon a équipé les boîtiers de stabilisateurs.
Le négatif n’est pas montrable
A l’époque, je ne les avais pas. Seul le 810 qui n’est pas stabilisé. Le fichier brut n’est pas très bon du tout et je ne vais même pas vous le montrer. C’était parfaitement voulu d’ailleurs. Nous étions en extérieur et la luminosité était si intense que prendre une photo de ce récif à ce moment-là dans cette position aurait signifié avoir une photo toute blanche pour le ciel ou toute noire pour le premier plan, selon la mise au point.
Et je ne voulais pas faire de HDR dont je suis de moins en moins fan.
Sous-exposition en pleine lumière
Puis j’ai décidé de sous-exposer fortement le fichier brut. Cela m’a donné l’occasion de mettre en valeur le premier plan en poussant les curseurs tout en gardant l’arrière-plan intact avec ses magnifiques nuages. J’aime vraiment cette photo et quelques autres que j’ai prises là-bas.
Ce qui est frappant c’est que ces paysages sont proches de ceux de la Bretagne mais qu’ils ont néanmoins une caractéristique indécelable qui les place dans les îles britanniques. Je ne puis expliquer pourquoi.
Ce ne sont certainement pas les meilleures conditions pour la photographie, mais le résultat est, je trouve, très convaincant. Et ce n’est pas grave si l’image n’est pas extra nette, c’est ce que j’aime dans cet objectif, l’objectif « flou mais qui fait de belles photos ».

Autres photos – Yann Gourvennec Photographies

Souvenirs des confinements

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Histoire d’amour des touristes avec le Louvre

Versailles, quartier Saint Louis

Villennes-sur-Seine


Je ne sais pas si cela vous aura intéressé, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à revoir ces photos et à me remémorer le contexte dans lequel je les avais prises.
Un travail sur Flickr qui laisse à désirer
Je dois admettre que mon travail sur Flickr laisse beaucoup à désirer. J’utilise simplement cet outil comme un espace de stockage pour mes fichiers photographiques.
J’ai tendance à les placer là sans même y penser, puis à les oublier. C’est probablement la pire chose que l’on puisse faire sur une plateforme sociale, mais je m’en moque éperdument.
Peut-être que si j’y consacrais un peu plus de temps, je pourrais obtenir beaucoup plus de visibilité … avec les bonnes photos, je veux dire.
Je vais y réfléchir sérieusement dans le futur.
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