Portland et les Portlandais
Le billet d’aujourd’hui porte sur les photos de Portland, l’Oregon et les Portlandais. Je me souviens vaguement avoir promis à l’une de mes lectrices, il y a longtemps, que je posterais mes photos de Portland.
Je n’ai jamais eu l’occasion de le faire. Sauf une fois. Lorsque j’ai publié un article sur l’architecture postmoderne. Nous nous sommes rendus dans cette région communément appelée Pacific North-West en 2016.
Photos de Portland aujourd’hui et de ses Portlandais
Il y a bien longtemps, semble-t-il. Le Covid-19 s’est occupé de nous et nous avons cessé de voyager pendant près de trois ans. En conséquence, tous nos souvenirs semblent bien plus anciens qu’ils ne le sont en réalité. Les Suédois appellent cela Flygskam ou Flight-shame.
Ce billet ne concerne pas seulement ces vieilles images de Portland, il a aussi pour but de vous encourager à acheter le livre publié par un lecteur de longue date d’antimuseum.com, David McCarthy.
Le livre est fort à propos intitulé The Portlanders.
Depuis, l’eau a coulé sous les ponts.
Un pont bien bizarre
Les habitants de Portland sont les heureux propriétaires de l’un des bâtiments les plus étranges au monde, le Willamette Steel Bridge de 1912 : « Le seul pont levant vertical à deux étages de ce type au monde (The Portland Bridge Book) […].
Le tablier inférieur se rétracte de 45 pieds (15 m environ) dans le tablier supérieur (en seulement 10 secondes) ; les deux tabliers s’élèvent ensemble lorsqu’un dégagement supplémentaire est nécessaire.
8.5 m au-dessus de l’eau
Le tablier inférieur n’est qu’à 26 pieds (soit environ 8,5 m) au-dessus du niveau de l’eau — le plus bas des ponts du centre-ville — il est donc souvent soulevé, surtout en été. L’essentiel du trafic fluvial passe sans qu’il soit nécessaire de lever les deux tabliers.
La charge mobile totale de ce deuxième ascenseur est de près de 4,5 millions de kg et ne se déplace que d’un pied (0,30 m environ) par seconde » – source – j’aime particulièrement cette petite cabane au sommet du pont et je peux même imaginer le préposé monter et descendre avec le pont.
Photos de Portland aujourd’hui
Aujourd’hui, Portland est à l’ordre du jour, car un amateur de longue date de mes photos vient de publier un livre intitulé The Portlanders. David McCarthy, c’est son nom, m’a envoyé le livre après une semaine de bataille avec les douanes des deux côtés de l’Atlantique (du Pacifique peut-être, je ne suis pas sûr de la direction qu’a prise le colis).
Vous pouvez consulter son blog intitulé Sanslartigue, puisque Jacques Henri Lartigue a quitté le monde de la photographie, et même le monde tout court, en 1984. Il y a un Sanslartigue1 aussi, peut-être que David n’a pas trouvé le moyen de transférer ses anciens articles de blog vers sa nouvelle plateforme.
Lartigue était un dandy, peintre et photographe, qui a dû vivre de son art lorsque la fortune familiale s’est évaporée dans les années 1930.

Dire oui ! aux Portlandais
Portland est une ville empreinte de positivité. En lisant le livre de David, je me suis rendu compte que j’avais pour ainsi dire suivi ses traces et que j’étais tombée sur certaines des mêmes enseignes. Le néon « YES » de Frances May pour commencer, qui m’a déjà été très utile pour illustrer de nombreux articles de blog et présentations.

Une ville qui a du caractère
Frances n’est pas la seule à avoir un caractère bien trempé à Portland. Je ne me souviens plus très bien de la devanture de ce magasin et Nassco ne semble pas correspondre à l’enseigne du distributeur automatique de billets. Il faudra que je demande à David.
Photos de Portland aujourd’hui et hier
Pour un photographe européen, les escaliers de secours de ces villes américaines sont une source d’inspiration inépuisable.
Photos de Portland dans la modernité et la postmodernité



Les chariots de restauration…

Si vous voyagez dans cette région, il ne vous faudra pas longtemps avant d’atteindre des vignobles qui vous rappelleront les paysages européens. Parfois, je me croyais en Alsace ou en Rhénanie. Hélas ! J’avais oublié mon permis de conduire à la maison. Or ma femme n’aime pas trop conduire. Au bout d’un moment, nous avons dû écourter notre excursion, car elle en avait assez.
La ville des roses
Portland est également appelée la « ville des roses » et par de nombreux autres surnoms. Elle a été un haut lieu du crime organisé dans les années 1940 et 1950. Mais elle est aujourd’hui considérée comme l’une des villes les plus sûres des États-Unis. Dans les années 1970, elle est devenue l’un des épicentres du mouvement hippie.
Si vous voulez en savoir plus sur Portland et ses habitants, vous savez maintenant quel livre vous devriez acheter et où !
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