Antoine Bourdelle en son musée
Le Musée Antoine Bourdelle est un musée dédié au célèbre sculpteur (1861-1929), élève des Beaux-Arts et d’Auguste Rodin. « Incapable d’échapper totalement à l’influence de Rodin, Antoine Bourdelle devint néanmoins un professeur réputé, transformant son atelier en Académie de la Grande-Chaumière », nous apprend Britannica.
Antoine Bourdelle en son école
Au cours de ma journée au musée Bourdelle, j’ai passé du temps avec les modèles de notre ami Antoine. Le sculpteur était notamment reconnu pour ses « majestueux monuments publics ».
Né en 1861, il étudie à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Il s’installe ensuite à Paris et étudie avec Jean-Baptiste Carpeaux et Jules Dalou.

Tout au long de sa vie, il a fait preuve d’un réalisme robuste et d’idéaux classiques dans ses œuvres.
Le centaure mourant est l’une de mes statues préférées d’Antoine Bourdelle. Musée Bourdelle, Paris. Cette sculpture a été créée pour représenter la défaite du paganisme.
Le musée est situé sur le terrain même de l’atelier d’Antoine Bourdelle. Outre la visite de l’atelier d’origine, les visiteurs peuvent également découvrir l’extension de 1949, dans laquelle se trouvent de nombreuses statues de très grande taille, comme la version en argile de la célèbre statue de l’archer (à droite).
Un peu plus loin, une nouvelle extension a été construite dans les années 1990 par Porzemparc, l’architecte, dans laquelle on trouve cette belle statue dédiée aux soldats qui ont mené la guerre de 1870 contre la Prusse.
Héraclès, l’archer au musée Bourdelle
Tout le monde connaît Héraclès, l’archer, le chef-d’œuvre du grand sculpteur. Le voici exposé au musée Bourdelle (et ci-dessous sous un autre angle).
Nom de Zeus ! Ce type a l’air menaçant. N’oubliez pas qu’il est/était un demi-dieu. Ce fut l’un des premiers grands succès de Bourdelle.
Je voulais aussi savoir ce qu’il visait (qui ?)…
Fin de mon reportage sur le musée d’Antoine Bourdelle. Quittons-nous avec Orphée penché sur sa lyre. Une touche antique est apportée par les colonnes ioniques à l’arrière-plan. Il est évident qu’elles sont parfaitement originales. Ce qui est absolument incroyable, c’est la façon dont mon D600 (Nikkor 24-85 mm, ƒ/4,2 55,0 mm 1/60 500 ISO) a capté la lumière en cette journée désespérément grise.
Cliquez ici pour accéder au site web du musée.
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